Quelles activités extrascolaires choisir pour son enfant ?

Quelles activités extrascolaires choisir pour son enfant ?

C’est une question que se posent presque tous les parents. Cela peut même devenir un énorme casse-tête du fait qu’il existe plusieurs activités auxquelles ils peuvent inscrire leurs enfants. Le choix doit résulter d’une bonne analyse des circonstances pour que ceux-ci y prennent plaisir et n’abandonnent pas facilement. Alors, comment les parents doivent procéder pour trouver une ou des activités extrascolaires adaptées à leur enfant ?

 

A quel âge un enfant peut pratiquer une activité extrascolaire ?

Il n’y a pas d’âge prédéfini pour pratiquer de telles activités. Les enfants peuvent commencer très tôt. Ils peuvent par exemple apprendre à nager. Cela peut se pratiquer en famille et va en même temps aider l’enfant à ne pas craindre l’eau. Si l’enfant a un quelconque intérêt pour une activité, les parents ne doivent pas hésiter à l’y inscrire, même s’il est encore en maternelle. C’est l’intérêt montré qui doit primer sur l’âge.

 

Combien d’activités choisir pour un enfant ?

Si l’enfant commence dès l’école maternelle, une seule activité est largement suffisante. Il peut la pratiquer une ou deux fois par semaine. Le but n’est surtout pas de le surcharger. Tandis qu’en élémentaire, l’enfant peut en pratiquer deux. De préférence, il faut choisir deux activités différentes. Si la première est plutôt individuelle, il faut privilégier une activité collective pour la seconde.

 

Quels sont les rôles des activités extrascolaires ?

Dans le développement de l’enfant, les activités extrascolaires l’aident à s’ouvrir aux autres quand il s’agit d’une activité collective. Il pourra tisser des liens d’amitié avec des personnes autres que les membres de sa famille ou de sa classe. Sinon, il pourra découvrir d’autres potentiels, s’épanouir dans un domaine qui le passionne, et surtout gagner confiance en lui. Les activités extrascolaires permettent aux enfants de faire autre chose à part rester chez eux en regardant la télévision ou en jouant à des jeux vidéos. Elles les aident à surmonter leur timidité et forgent leur personnalité. Cependant, pratiquer des activités extrascolaires n’est pas une étape indispensable dans le développement de l’enfant s’il peut faire autre chose chez lui avec sa famille ou ses amis.

 

Le choix de l’activité : qui doit avoir le dernier mot ?

Le rôle des parents

Dans cette démarche, les parents doivent uniquement guider leur enfant. Ils doivent aussi analyser son centre d’intérêts et ses caractères pour proposer les activités adéquates. Quand une activité l’intéresse plus qu’une autre, les parents doivent les motiver.

Le rôle de l’enfant

Le choix doit être fait par l’enfant. Autrement, les parents risquent de dépenser de l’argent et du temps pour rien, car ce n’est pas sûr que l’enfant apprécie l’activité. Si l’enfant dit qu’il n’aime pas telle activité, aussi bien que cela corresponde à son caractère, ses parents ne doivent jamais le forcer. Dans la même optique, même si une activité ne plaît pas trop aux parents, tant que l’enfant l’aime, ils doivent le pousser et ne jamais l’interdire. S’il aime coudre par exemple, il faut qu’ils l’inscrivent à un cours de couture.

 

Qu’est-ce que les parents doivent faire quand l’activité ne plaît pas à l’enfant ?

Il n’est pas rare que l’enfant change d’avis après avoir choisi une activité. Ce qui est tout à fait normal, car il est en train de se découvrir. Si le cours ne lui plaît pas, les parents doivent connaître tout d’abord les raisons, si elles relèvent de l’environnement, les parents peuvent choisir un autre endroit. Par contre, si elles proviennent de l’activité même, les parents ne doivent pas insister. Il existe des associations proposant trois essais avant l’inscription, les parents peuvent s’y rendre pour voir la motivation de leur enfant avant de l’inscrire.

 

Comment les parents doivent réagir si leur enfant est capricieux ?

C’est normal également. Toutefois, les parents doivent veiller à ce que l’enfant ne change pas d’activité en permanence. Ils doivent toujours connaître les raisons, et si c’est possible, insister pour qu’il tienne au moins une année. Les parents doivent apprendre aux enfants que les difficultés se surmontent et ne sont pas à fuir. Tout au long de ces périodes-là, ils doivent faire preuve de soutien, d’écoute et d’empathie.

Thomas

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